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La sexualité chez les Jeunes

La sexualité chez les Jeunes
  • BIENVENUE. Ce blog a pour but de vous aider dans le choix d'une contraception, d'expliquer ce qu'est le virus du Sida et comment faire le test de dépistage. Mais également de répondre à vos questions et de vous donner des conseils.
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15 avril 2009

Témoignage de Amélie

Voici le témoignage de Amélie, 20 ans, en espérant que son histoire permettra orienter les jeunes filles dans leur choix.

am_lie

Je suis jeune, insouciante. J'ai des rapports sexuels non-protégés, toujours avec le même garçon. Je ne pense pas aux dangers liés à ces rapports, ni le sida, ni les grossesses n'effleure mon esprit de jeune adolescente de 14ans. Plusieurs jours que j'attendais que mes règles viennent. Mes règles si récente, quelques mois seulement que je découvrais le quotidien des femmes. Le lundi, épuisée et contrariée, je décidai d'aller à l'infirmerie. L'infirmière m'accueille, me pose des questions banales, elle me donne un test de grosse. Je lis la notice, j'observe le battonet blanc, il y a deux cases. Une croix est apparue. Je suis enceinte. Non. Je regarde, encore, encore. A cet instant, la seule chose qui me vient à l'esprit c'est mourir.

L'annonce de la nouvelle

Le soir même je téléphone à mon petit-copain, le père du bébé, je lui dis que je suis surement enceinte. Un gros blanc, où mon sang ne fait qu'un tours. Et puis ces quelques mots "t'en fais pas, je suis sure qu'au collège y a des gens qui pourront nous aider". Le même soir, je dis à ma mère entre deux claquement d'assiettes: "maman..." j'éclate en sanglots. Elle accourt, me demande ce qui me met dans un tel état, et je lui dis "j'ai fais un test maman, je suis enceinte". Elle me regarde, pose la main sur son front et hurle "mais qu'est ce que tu me dis?! qu'est ce que tu me dis????!!!!" je pleure, j'ai peur, j'ai envie de m'écrouler sur le sol, de m'enfuir. Je regrette déjà mes derniers mots... Ma mère me prend par les deux bras, me secoue et me crie "t'as couché avec ce garçon?? combien de fois??!!!" je pleure, je suis terrorisée, que se passe t il? Pourquoi ces cris? Pourquoi cette violence dans ses gestes? je lui hurle que je veux avorter, que je regrette... Elle s'assoie et me dit nerveuse: "demain on prend rendez-vous pour que tu avortes. Ma mère a honte de moi. J'ai envie de me charcuter le ventre, de retirer cet embryon, je me déteste.

Avec le médecin

Le lendemain ma mère m'emmène à l'hôpital, elle demande à ce que je sois avortée sur le champs et fait un scandale. Un médecin nous reçoit, il explique tant bien que mal à ma mère qu'il y a des procédures et que l'on ne peut pas me faire avorter aujourd'hui. Le médecin me regarde, il me sourire et me dit "écoutes ma belle, ça ne fait pas mal, je vais juste regarder s'il y a bel et bien un embryon et ainsi je pourrais te dire de combien de temps tu es enceinte, d'accord?" Je l'observe, cette femme semble incroyablement douce et sympathique, elle me parle comme si nous étions seules. Je lui fais signe que oui, c'est d'accord. Ma grossesse est à presque un mois. Je ne suis plus la bienvenue dans la maison, et je sais qu'à présent avec ou sans ce bébé les relations avec mes parents ne seront plus jamais les même.

Chez Stéphane

Je me réfugie chez les parents de Stéphane, qui eux effrayés et abasourdis par la nouvelle ont réagis d'une tout autre façon. Ils ne cessent de me dire que si besoin ils sont là. Je me sens épaulée, écoutée et vivante. Je logerai chez eux plusieurs jours, on discutera de la grossesse, de l'avenir. Stéphane est là, à mes côtés, silencieux mais apaisant. La mère de Stéphane m'emmène chez son gynécologue 4 jours après l'échographie que j'avais faite avec ma mère. En sortant du cabinet, je dis à sa mère: demain je veux être opérée, il faut que cette chose arrête de grandir! Quand j'arrive, Stéphane me demande inquiet "alors que comptes-tu faire?" et je ne sais pour quelle raison j'ai répondu "je ne veux plus avorter Stéphane...!" et je me suis effondrée contre lui. Il m'a longuement caressé les cheveux et puis il a soupiré "yahou je vais être papa!". Il avait 17ans, et pourtant il ne semblait pas avoir peur de l'avenir. Quant à moi, si tôt dit je regrettais mes paroles. Puis, les mois passés, est une certaine distance naissait entre Stéphane et moi. Il ne voulait plus que je sorte avec lui dans la rue, par honte ou par fierté je ne le saurai pas. Alors je restais seule chez lui, des journées entières à tourner à rond, et surtout à imaginer l'avenir. Le mois de septembre prenais presque fin quand Stéphanne m'annonça qu'il avait prit une décision. Il m'a alors dit que ce n'etait plus possible, qu'il ne m'aimait plus et qu'il préfèrait ses amis à une vie de famille. Je n'ai rien dit. Je le regardai et je pleurai, comme si je m'y attendais. Je réalisai immédiatement que je sans lui l'avenir prendrai une tournure beaucoup plus terrifiante. Si je n'etais plus avec Stéphane cela signifiai que je ne pourrai plus vivre ici, donc que je n'aurai plus de logement, donc que je me retrouverai à la rue, et avec un enfant dont je n'avais pas envie, deux bouches à nourrir.

A la maternité

Le 04 novembre 2003, à 10h30, je suis dilatée à presque 3 doigts. Je suis terrorisée et meurtrie de douleurs. 
Ma fille, Ambre poussa son premier cris. J'étais soulagée d'avoir accouchée et angoissée à l'idée que ma fille était maintenant là.

Après la maternité

Les quinze jours au près de la famille de Stéphane passèrent incroyablement vite, et il fut bientôt temps de boucler mes bagages direction La Draille, un des foyers mère/ado de Marseille. Je sais que ce logement ne sera que provisoire, car l'association n'accepte que des séjours cours. Puis je suis allée au foyer Maëlis (un autre foyer d'accueil mère/ado de Marseille). Stéphane venait voir Ambre autant qu'il le pouvait. Nous n'avions jamais reparlé du fait qu'il ne l'ai pas reconnu, aucun de nous n'osions je suppose. En février Ambre a intégrée la crèche interne du foyer, ce qui fut un soulagement car sans cela je n'aurai pas pu suivre les cours directement au lycée, mais j'aurai été dans l'obligation de poursuivre ma scolarité par correspondance. Ainsi j'ai pu concilier études et bébé, non sans difficultés car le rythme était tendu. Les vacances d'été, deux mois et demi, pointèrent leur bout du nez. Mes camarades fêtaient cela avec des cris et des planifications de soirées à tout va. Quant à moi, j'y voyais deux mois et demi où j'allais devoir m'occuper de Ambre 24h/24. Un fausset était déjà créé entre les ados de mon âge et moi-même.

Aujourd'hui

J'ai 20 ans, je pense très sincèrement que j'aurai du avorter. Avoir un enfant c'est bien, c'est encore mieux quand on le désire et qu'on a la situation pour l'accueillir. Tout est plus compliqué quand on est ado et maman. Maintenant il ne faut pas regretter nos choix, la vie est ainsi faite, ça ne sert à rien de culpabiliser ou de remuer sans cesse la plaie. Ma fille est là, j'ai mis du temps à l'accepter, à l'aimer, mais maintenant c'est ma merveille, ma petite princesse et je ne pourrais plus vivre sans elle. Elle fait partie intégrante de ma vie.

La photo ci-dessus provient du blog de Amélie :

http://enceinte-et-ado.skyrock.com/1.html

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8 avril 2009

L’Interruption Volontaire de Grossesse (IVG) quand on est mineure

Les démarches à suivre

Quand une jeune fille découvre qu’elle est enceinte, parfois c’est avec surprise et inquiétude car cela n’était pas prévu. Dans ces cas-là, c’est dans un centre de planification familiale qu’elle sera accueillie et prise en charge. Si elle est mineure, l’accueil et la prise en charge sont totalement gratuits. Elle pourra s’entretenir avec un médecin pour une première consultation médicale préalable à l’IVG. C’est un moment d’écoute et de dialogue important, où le médecin informe la jeune femme sur les techniques d’IVG et lui propose une assistance psychologique et/ou sociale. Il l’oriente alors vers une conseillère conjugale et familiale ou une assistante sociale pour un entretien psycho-social, (obligatoire pour les mineures) qui permet de faire le point sur la situation sociale, familiale et scolaire de la jeune femme, sur les circonstances de la grossesse, et sur son souhait de poursuivre ou non la grossesse.

Faut-il l’accord des parents pour pratiquer une IVG ?

La règle c’est que oui, il faut l’accord des parents pour pratiquer une IVG sur une mineure. Cependant, depuis le 7 juillet 2001, et selon l’article L.2212-7 du code de la santé publique, des exceptions sont envisageables. En premier lieu, si la jeune fille mineure non émancipée désire garder le secret sur l’IVG, la conseillère conjugale et familiale l’encourage à informer ses parents ou son tuteur légal, car les suites de l’intervention sont alors plus simples à gérer pour la jeune fille. Mais si la mineure ne peut pas effectuer cette démarche pour des raisons objectives, ou si le consentement des parents n’est pas obtenu, l’IVG peut tout de même être pratiquée. Dans ce cas, la mineure doit être accompagnée dans sa démarche par une personne majeure de son choix (son copain, sa meilleure amie, son professeur ou une personne majeure en qui elle a confiance) qui pourra lui apporter un soutien et du réconfort. Cette personne est appelée « référent », elle ne peut être poursuivi par l’entourage de la jeune fille. Elle n’a pas de responsabilité, c’est juste un soutien. Le choix de cette personne se fait avec la conseillère conjugale et familiale. A l’issue de l’entretien psycho-social, une attestation d’entretien est remise à la jeune femme mineure. Cette attestation sera remis au médecin qui pratiquera l’IVG.

En aucun cas il n’est possible de forcer une jeune femme mineure à avorter.

Même si parfois l’entourage familial ou proche (les parents, le copain, les parents du copain etc.) tentent de faire pression sur la jeune femme pour influencer son choix, la décision finale lui appartient, à elle et à elle seule, quel que soit son âge.

Qu'est-ce que l'émancipation ?

L'émancipation met fin à l'incapacité du mineur. Cela signifie qu'un adolescent devient majeur(e) avant 18 ans et qu'il acquiert quasiment les mêmes droits et devoirs que les adultes.

Est-on émancipée en devenant parent ?

Non, être mère ne veut pas dire que la jeune mineure est émancipée d’office. Il faut avoir au moins 16 ans, et qu’au moins un des deux parents fassent la demande d’émancipation auprès d’un juge des tutelles. Après audition de la jeune femme mineure, le juge prononcera ou non l’émancipation.

ado_0

Ramona, est devenu à 13 ans, l’une des plus jeunes mères de Suisse. 

http://www.tdg.ch/files/imagecache/468x312/story/ado_0.jpg

A qui s’adresser pour connaître les aides auxquelles à droit une jeune femme mineure enceinte ?

Les allocations proposées dépendent bien entendu de la situation de l’intéressée, selon qu’elle est hébergée chez ses parents, qu’elle a des revenus, qu’elle est parent isolé ou non... Pour être conseillée, on peut aller consulter gratuitement une assistante sociale de la mairie de la commune dont on dépend, et voir avec elle les aides qui peuvent être allouées. C’est la Caisse d’Allocations Familiales (CAF) qui attribue les aides. Le mieux est de faire toutes les démarches avec l’assistante sociale afin d’être guidée dans les démarches administratives nécessaires et parfois complexes. Il existe aussi des prises en charge spécifiques pour les mineures qui souhaitent garder leur grossesse, il s’agit de recherche d’un centre maternel d’hébergement par exemple.

Réponse à la question de Juliette du 11/04/2009:

La grossesse normale n’a jamais été une contre-indication aux rapports sexuels avec pénétration. Par contre en cas de grossesse avec des saignements ou s’il existe un risque d’accouchement prématuré, la pénétration est contre-indiquée. Donc, si votre grossesse se déroule sans problème particulier, vous pouvez avoir des rapports jusqu’à la fin en utilisant les positions les plus confortables pour votre femme, c’est à dire celles qui n’appuieront pas sur son ventre.

Si vous êtes tombé enceinte jeune ou que vous l'êtes actuellement, vous pouvez si vous le désirez nous adresser vos témoignages afin d'aider les adolescentes enceintes. Merci

1 avril 2009

Premier rendez-vous chez le gynécologue

Examen à effectuer au moins une fois par an par toutes les femmes, la consultation gynécologique a pour but de pallier toute apparition de pathologie génitale. Petite explication que les jeunes filles y aillent plus sereines.

Une consultation à ne pas manquer

Il est difficile de savoir quand se rendre pour la première fois chez un gynécologue. Beaucoup de mères souhaitent que leurs filles y aillent dès leurs premières règles mais celles-ci préfèrent généralement y aller plus tard, d’autant plus qu’elles ne souhaitent pas souvent être accompagnées. Même si c’est le cas, comme tout médecin, le gynécologue est tenu au secret médical et rien de ce qu’il lui est dit ne sera répété aux proches.
En outre, si la jeune fille ne veut pas informer sa famille d’une consultation, elle peut se rendre dans un planning familial qui lui garantira l’anonymat.
Le rôle du gynécologue lors de la première consultation consiste essentiellement à de l’information. C’est une aide pour se familiariser avec son corps, les thèmes abordés étant aussi variables que le fonctionnement des menstruations, les raisons des douleurs qu’elles occasionnent et comment y remédier. On parlera de l’utilisation de tampons hygiéniques, de contraception, du premier rapport sexuel, des IST (Infections sexuellement transmissibles).
Le gynécologue posera également une série de questions précises afin d’établir l’historique de la santé de la jeune fille : il s’intéressera à la date de ses premières règles, à leur durée, au régime alimentaire suivi ainsi qu’aux intervalles des maladies infantiles.
Le premier rendez-vous gynécologique constitue donc, dans la majorité des cas, d’un échange entre la patiente et son médecin. Le choix de celui-ci est important car il faut avoir confiance en lui.

L’examen gynécologique, en tout confiance

L’examen gynécologique est rarement effectué dès le premier rendez-vous. En effet, le médecin cherche d’abord à créer un terrain de confiance avec la jeune fille afin qu’à la visite suivante, elle soit plus décontractée.
Le cabinet du gynécologue se constitue d’un lit étroit dont le dossier est relevé. Il possède des étriers permettant de placer les pieds : les jambes sont écartées et fléchies afin de faciliter l’examen. Pour qu’il se passe au mieux, la jeune fille doit se décontracter.
Le médecin l’y aide en lui expliquant toutes les étapes. Elles se limitent essentiellement à une vérification de la bonne constitution de l’appareil génital : vulve, vagin, col de l’utérus et ovaires. Le gynécologue introduit un spéculum dans le vagin et effectue également un toucher vaginal à l’aide de son doigt ganté.

frotti

http://www.cics-planning-familial.fr/pics/speculum_2.jpg

Si l’adolescente a déjà eu des rapports sexuels, un frottis est pratiqué : il s’agit de prélever quelques cellules du col de l’utérus avec une toute petite brosse. Elles seront analysées en laboratoire pour vérifier qu’elles sont en bonne santé. En outre, la consultation comprend une palpation des seins qui permet de dépister d’éventuels kystes.
Si la jeune fille souhaite prendre la pilule, le gynécologue peut demander à ce qu’une prise de sang dosant les différentes hormones soit effectuée. Elle permet de prescrire la contraception la plus adaptée au corps de la patiente.

L’examen gynécologique est bien souvent une étape effrayante à franchir pour une adolescente. Elle doit se rassurer, le gynécologue est un médecin qui fait particulièrement attention à la sensibilité morale et physique de ses patientes afin de ne pas les heurter.

Réponse à la question de Lila28 posté le 01/04/09: Un rendez-vous tous les ans chez un gynécologue est nécessaire.

29 mars 2009

Sondage

La sexualité
Quelle est ta source d'information sur la sexualité?
Les copains, les copines
Les livres
Les parents
L'école
Les films X
internet

Résultats
25 mars 2009

IST

Les IST (Infections Sexuellement Transmissibles), sont des maladies infectieuses et donc contagieuses transmises lors des rapports sexuels.

Quelques chiffres

  • 2 millions de français souffrent d'herpès génital.

  • 80% des femmes sont infectées au cours de leur vie par un Papillomavirus

  • 2 à 5% des adolescents et des adultes jeunes sont porteurs de Chlamydiae

Les Origines

  • Origine bactérienne

  • Origine virale

  • Origine parasitaire ou mycosique

Les personnes les plus exposées

Ce sont les personnes ayant des rapports sexuels non protégés et des partenaires différents, c'est à dire en particulier: les homosexuels, les adolescents, les adultes jeunes et célibataires, les prostitué(e)s, les héroïnomanes (contamination par le virus de l'hépatite B par voie sanguine et/ou sexuelle), les personnes originaires d'Afrique subsaharienne.

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18 mars 2009

Viols : les chiffres

viols

http://www.sosfemmes.com/violences/viol_consequences.htm

Une femme violée toutes les deux heures
En 2005, selon L'Express du 10 novembre 2006, 4412 affaires de viol commis sur des personnes majeures ont été répertoriées par le ministère de l'Intérieur à travers la France, soit une agression toutes les deux heures. Un chiffre qui a doublé en une décennie, puisque près de 2000 agressions de ce type avaient été comptées en 1994 - une progression qui peut aussi signifier que davantage de victimes portent plainte.

D'après les statistiques du ministère, 70 % des affaires ont été élucidées au niveau national, 2932 agresseurs présumés ayant été interpellés. Parmi eux, 75 mineurs, 58 femmes et 634 étrangers. 800 personnes ont été écrouées. Le violeur est généralement un homme âgé de 20 à 40 ans, issu d'un milieu social défavorisé. Il agit souvent dans les appartements des victimes, les parkings, les squats, les halls ou caves d'immeubles. Mise en place cette année, la cellule informatique Corail permet aux enquêteurs d'effectuer automatiquement les recoupements des dossiers criminels. Cet outil de recherche a permis la capture de plusieurs suspects, comme le "violeur aux brindilles", auteur de trois viols perpétrés ces dernières années dans les Hauts-de-Seine ou sur un violeur en série qui sévissait dans Paris depuis 1994.

18 mars 2009

Viols et agressions sexuelles

Quelle est la différence entre viol et agression sexuelle ?

"Tout acte de pénétration sexuelle de quelque nature qu'il soit, commis sur la personne d'autrui, par violence, contrainte, menace ou surprise, est un viol " article 222.23 du Code Pénal modifié par la loi du 17.06.98 et de l'agression sexuelle. Cette définition du crime de viol inclut les pénétrations anale et buccale. Les autres agressions sexuelles "commises avec violence, contrainte, menace ou surprise " sont des délits (articles 222.22 et 222.27 du Code Pénal). La prescription est de trois ans.

Un viol ou une agression sexuelle provoque un traumatisme important.

Je me sens sale, coupable, je me demande avec angoisse : " pourquoi moi ? " , j'ai peur.

Que dois je faire ?

Si je peux, tout de suite, je téléphone au 17 pour alerter la police qui me conduira à l'hôpital pour les premiers soins et parce que les examens médicaux peuvent permettre de recueillir des éléments biologiques, médicaux et psychologiques qui serviront de preuves.

Il est important de me faire aider.

Le viol est un crime, c'est un acte d'une violence extrême et les personnes qui en sont victimes sont profondément atteintes. Plus que l'atteinte à mon intégrité physique c'est souvent le désir de mort, la négation de mon existence, de ma dignité, de ma personne toute entière, que j'ai ressenti, qui va être difficile à dépasser et surmonter. En dehors des personnes de mon entourage en qui j'ai confiance, il existe des associations, des numéros verts où je peux en parler.

Je veux porter plainte…

Je décide de porter plainte, même longtemps après, pour que l'agresseur réponde de ses actes : au commissariat de police, à la gendarmerie ou en écrivant au Procureur de la République.
J'ai 10 ans pour porter plainte mais le plus tôt sera le mieux pour être en mesure de fournir des éléments de preuve et ou des témoignages.
Pour un viol sur mineur-e, le délai de prescription de 10 ans se calcule à partir de la majorité de la victime, quelque soit l'auteur du viol.

En savoir plus :

SOS Femmes
viol et agression sexuelle
www.sosfemmes.com   

11 mars 2009

Les règles

Les règles apparaissent tous les mois, de la puberté jusqu'à la ménopause.

Anatomie de l'appareil reproducteur de la femme

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http://ea.img.v4.skyrock.net/ea9/questions-grossesse/pics/1957373411_small_4.jpg

Quand arrivent-elles pour la première fois???

Il y a deux extrêmes. Les premières règles peuvent arriver au moment où on s’y attend le moins ou au contraire, on peut passer des années à les attendre.

Les règles qu'est ce que c'est???

On dirait du sang. Mais en fait, c’est un mélange de sang, de tissus et d’eau. Souvent, elles sont rouges vifs, mais parfois, par exemple après être restée allongée toute la nuit, le sang peut être plus sombre. Pour la même raison, les règles peuvent parfois être de couleur presque marron, rouge brun ou rouille. Toutes ces couleurs sont normales. Parfois, les règles contiennent des petits caillots ou des lambeaux. C’est normal.

Les règles irrégulières

Tout cela est très nouveau pour le système reproducteur. Il ne fonctionnera donc peut-être pas comme une horloge dès le début. Il faut s’attendre à avoir des règles irrégulières et des cycles de durée variable.

Retard des règles

Certains événements ou circonstances peuvent chambouler les règles. Voici quelques raisons pour lesquelles les règles peuvent être retardées ou même s’arrêter pendant un certain temps :

  • perturbations émotionnelles (déménagement, changement d’école…)
  • bouleversement familial
  • examens
  • sport très fatigant
  • mauvaise alimentation
  • régime radical
  • autres.

Les modifications des règles

Consulter son médecin dans les cas suivants :

Absence de règles :
Elle peut se manifester dans plusieurs circonstances, en dehors de la grossesse :

  • en cas de dérèglement hormonal,
  • lors de la prise de certains médicaments,
  • en cas de choc affectif,
  • ou encore en cas d’anorexie,
  • avec l’utilisation de certaines contraceptions hormonales,
  • après l’arrêt de la pilule (rare),
  • après un accouchement,
  • puis lors de la ménopause.

Règles très abondantes :
Les règles très abondantes peuvent entraîner à terme une insuffisance en fer, de l’anémie et de la fatigue ; elles peuvent être très handicapantes dans la vie quotidienne : il existe des traitements médicamenteux efficaces et également si nécessaire des interventions chirurgicales.

Règles douloureuses :
Ce sont des douleurs survenant au moment des règles, plus particulièrement des douleurs au bas-ventre. Elles peuvent débuter le 1er jour des règles ou 2 ou 3 jours après. Il ne faut pas hésiter à en parler avec son médecin.
Ce symptôme constitue un motif de consultation fréquent de la part des adolescentes qui, au moment où leur cycle menstruel se met en place, s’inquiètent de l’apparition de ces douleurs.

Prendre ses règles en main : Serviettes hygiéniques, tampons

Peu importe l’option que vous privilégiez, rappelez-vous de changer ou de vider votre produit régulièrement. Laisser un produit en place pendant longtemps donne l’occasion aux bactéries de se proliférer, n’est pas très hygiénique (sans oublier les odeurs qui s’en dégagent!) et peut également causer une infection. La plupart des produits sont accompagnés d’instructions qui vous indiquent la fréquence à laquelle changer le produit et la façon de l’utiliser.

Les tampons :

Ils sont fabriqués de matériel absorbant et ont la forme et la taille d’un doigt. Le tampon s’insère dans le vagin (certains sont accompagnés d’un applicateur en carton) qui prend de l’expansion et absorbe le sang menstruel. Les tampons sont jetables et sont accompagnés d’importantes instructions sur la façon de les utiliser et la fréquence à laquelle les changer. Les tampons peuvent être petits ou gros, réguliers ou épais. De « régulier » à « super », vous pouvez choisir le format qui correspond à votre flux sanguin.

Vous pouvez porter un tampon pendant la baignade (puisque l’eau n’entrera pas en contact avec le tampon à l’intérieur du vagin) ou lorsque vous pratiquez d’autres activités physiques.

Tampon avec applicateur :

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http://www.migros.ch/DE/Sortiment/Markenwelt/Molfina/PublishingImages/ce_molfina_aplikator.jpg

Tampon sans applicateur :

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http://www.migros.ch/DE/Sortiment/Markenwelt/Molfina/PublishingImages/ce_molfina_tampon.jpg

Serviettes hygiéniques :

Les serviettes hygiéniques se présentent sous différents formats et en plusieurs épaisseurs. La serviette hygiénique se porte dans la petite culotte. Elle absorbe le sang qui s’écoule du vagin et protège vos vêtements.

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http://www.wipo.int/ipdl/IPDL-IMAGES/HAGUE-IMAGES/06/97/069773/s006_000.jpg

Réponse à la question de Dorine du 10/04/09: Serviettes ou tampons?

La réponse est à adapter à son corps, sa personnalité, son confort. C'est à toi seul que revient cette décision.

Réponse à la question de Agathe du 11/04/09:

Tu as peur de mettre des tampons ? C'est normal d'avoir une petite crainte, cependant, il n'y a pas de quoi paniquer, tu verras.

Pour bien le mettre, introduis-le délicatement afin qu'il se place tout seul dans le vagin sans te faire mal.

Ensuite, ce qui est important, c'est d'en changer toutes les 4 à 6 heures et non sans cesse, sinon tu risques d'irriter tes muqueuses, et là... ça fait mal !

Mais ne t'inquiète pas, si tu lis bien la notice qui se trouve dans toute boîte de tampons, tout se passera bien.

Réponse à la question de Clémence du 11/04/09:

Lorsqu'une jeune fille est vierge, son hymen intact laisse passer le sang des règles par un petit orifice. Dès ses premières règles, elle peut, si elle le désire, utiliser un tampon périodique, sans crainte d'endommager son hymen ; car cette membrane souple se distend éventuellement, mais ne se rompt pas.

Définition de l'hymen:

L'hymen est une petite membrane qui ferme partiellement l'orifice vaginal, à 1 cm environ de l'entrée de celui ci. L'obturation n'est que partielle pour permettre l'écoulement des règles. L'hymen se rompt lors du premier rapport sexuel.

11 mars 2009

Le dépistage

C'est quoi un test de dépistage???

Une simple prise de sang permet de détecter la présence du virus du sida (VIH) dans l'organisme. C'est une démarche libre et volontaire.

On peut le faire:

          -dans une consultation de dépistage anonyme et gratuit (CDAG): consultation et tests gratuits

          -dans certains centres de planification et d'éducation familiale: consultation et tests gratuits

          -dans un laboratoire d'analyses: le test est remboursé à 100% par la sécurité sociale s'il est prescrit par un médecin.

Pourquoi faire un test de dépistage???

Connaître le résultat du test de dépistage permet de bénéficier le plus tôt possible d'un suivi médical. Aujourd'hui, il existe des médicaments efficaces qui permettent de ralentir l'évolution. Il n'est jamais trop tard pour se soigner. On peut faire un test même si on a pris un risque il y a longtemps.

Connaître le résultat de son test permet aussi de savoir si on doit mettre un préservatif pour protéger son ou ses partenaires.

Le résultat du test n'est valable que pour soi-même. Chaque partenaire doit faire son propre test.

Quand faire un test de dépistage???

Si vous avez pris un risque:

          -Vous avez eu un rapport sexuel sans préservatif avec une personne dont vous ne savez pas si elle est séronégative.

          -Le préservatif s'est déchiré ou a glissé durant le rapport sexuel.

          -Vous avez partagé le matériel d'injection lors d'un usage de drogue.

Si vous souhaitez abandonner le préservatif:

          -Vous vivez une relation stable et vous ne souhaitez plus utiliser de préservatif dans votre couple.

          -Vous envisagez d'avoir un enfant.

Consultez un médecin dans une CDAG ou votre médecin traitant.

   *On peut savoir 15 jours après la prise de risque si on est contaminé(e) par le virus du sida.

   *Ce n'est que 3 mois après la prise de risque qu'on peut être sûr(e) de ne pas être contaminé(e) par le virus du sida.

Si vous êtes séropositif(ve), un médecin vous suivra régulièrement et pourra, si c'est nécessaire, vous proposer un traitement.

Séronégatif (ve) = non contaminé(e) par le virus du Sida

Séropositif (ve) = contaminé(e) par le virus du Sida

Si vous avez pris un risque il y a moins de 48h:

* Rendez-vous le plus tôt possible aux urgences d'un hopital, si possible avec votre partenaire, en vue d'un traitement pouvant éviter la contamination.

Où faire un test de dépistage???

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http://62.161.41.48/sida/spip.php?rubrique564

Il existe au moins une consultation de dépistage anonyme et gratuit (CDAG) par département.

Pour connaître l'adresse de la CDAG la plus proche de chez vous :

Sida Info Service au 0 800 840 800

Appel anonyme et gratuit d'un poste fixe, 24h24

www.sida-info-service.org

Sida Info Droit : 0 810 636 636

Appel anonyme au prix d'une communication locale

Réponse à la question de Laura du 18/03/09:Quels sont les symptômes du SIDA?

Schématiquement la maladie comporte plusieurs phases :

La primo-infection, dans les 15 à 30 jours qui suivent la contamination, peut se traduire dans les 3/4 des cas environ par des symptômes tels que fièvre, "angine", éruption sur la peau, ganglions...
Cela doit conduire à consulter rapidement un médecin et à lui faire part de cette notion de risque (n'oubliez pas qu'il est tenu au secret médical)

Une phase asymptomatique, totalement silencieuse un peu comme dans la syphilis, va durer de quelques mois à plusieurs années.
La personne est séropositive, peut transmettre le virus, mais ne présente pas de signes ou symptômes cliniques.
Elle doit avoir des rapports protégés avec tous ses partenaires et les prévenir ! !
Seul le dépistage sanguin établit le diagnostic de l'infection.

une phase symptomatique mineure
Elle peut n'apparaître que 10 ans après la contamination.
Ces symptômes doivent alerter : amaigrissement rapide, fièvre de plus d'un mois, ganglions de plus de 1 cm, herpès extensif, candidose buccale (comme le muguet et en dehors de la prise d'antibiotique), sinusites ou infections pulmonaires inhabituelles, diarrhée persistante, etc..
Ce n'est pas forcément le SIDA mais ces signes doivent amener chez le médecin.

Une phase symptomatique majeure : le sida.
A ce stade, le déficit immunitaire est sévère (baisse des défenses de l'organisme) et s'exprime par la survenue d'infections graves à répétition dites "opportunistes" c'est à dire par des germes n'entraînant aucune maladie chez une personne normale.

11 mars 2009

Qu'est ce que le VIH ?

Le virus responsable du Sida s'appelle le Virus de l'Immunodéficience Humaine (VIH). Il se transmet par voie sexuelle ou sanguine et détruit les cellules du système immunitaire, système chargé de nous défendre contre les infections.

La contamination se traduit souvent par certains signe (fièvre, fatigue, ganglions, etc.). Ces signes varient selon les personnes et disparaissent en quelques jours.

L'infection par le VIH a la particularité de rester silencieuse de longues années. Pendant cette période, les personnes atteintes sont séropositives au VIH, peuvent transmettre le virus, mais ne présentent aucun signe apparent de la maladie.

Le seul moyen de savoir si l'on est séropositif(ve) au VIH, c'est de faire le test de dépistage.

sida

http://infodoc.santenpdc.org/wp-content/uploads/2008/06/campagne-sida-belgique.jpg

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