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La sexualité chez les Jeunes
La sexualité chez les Jeunes
  • BIENVENUE. Ce blog a pour but de vous aider dans le choix d'une contraception, d'expliquer ce qu'est le virus du Sida et comment faire le test de dépistage. Mais également de répondre à vos questions et de vous donner des conseils.
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8 avril 2009

L’Interruption Volontaire de Grossesse (IVG) quand on est mineure

Les démarches à suivre

Quand une jeune fille découvre qu’elle est enceinte, parfois c’est avec surprise et inquiétude car cela n’était pas prévu. Dans ces cas-là, c’est dans un centre de planification familiale qu’elle sera accueillie et prise en charge. Si elle est mineure, l’accueil et la prise en charge sont totalement gratuits. Elle pourra s’entretenir avec un médecin pour une première consultation médicale préalable à l’IVG. C’est un moment d’écoute et de dialogue important, où le médecin informe la jeune femme sur les techniques d’IVG et lui propose une assistance psychologique et/ou sociale. Il l’oriente alors vers une conseillère conjugale et familiale ou une assistante sociale pour un entretien psycho-social, (obligatoire pour les mineures) qui permet de faire le point sur la situation sociale, familiale et scolaire de la jeune femme, sur les circonstances de la grossesse, et sur son souhait de poursuivre ou non la grossesse.

Faut-il l’accord des parents pour pratiquer une IVG ?

La règle c’est que oui, il faut l’accord des parents pour pratiquer une IVG sur une mineure. Cependant, depuis le 7 juillet 2001, et selon l’article L.2212-7 du code de la santé publique, des exceptions sont envisageables. En premier lieu, si la jeune fille mineure non émancipée désire garder le secret sur l’IVG, la conseillère conjugale et familiale l’encourage à informer ses parents ou son tuteur légal, car les suites de l’intervention sont alors plus simples à gérer pour la jeune fille. Mais si la mineure ne peut pas effectuer cette démarche pour des raisons objectives, ou si le consentement des parents n’est pas obtenu, l’IVG peut tout de même être pratiquée. Dans ce cas, la mineure doit être accompagnée dans sa démarche par une personne majeure de son choix (son copain, sa meilleure amie, son professeur ou une personne majeure en qui elle a confiance) qui pourra lui apporter un soutien et du réconfort. Cette personne est appelée « référent », elle ne peut être poursuivi par l’entourage de la jeune fille. Elle n’a pas de responsabilité, c’est juste un soutien. Le choix de cette personne se fait avec la conseillère conjugale et familiale. A l’issue de l’entretien psycho-social, une attestation d’entretien est remise à la jeune femme mineure. Cette attestation sera remis au médecin qui pratiquera l’IVG.

En aucun cas il n’est possible de forcer une jeune femme mineure à avorter.

Même si parfois l’entourage familial ou proche (les parents, le copain, les parents du copain etc.) tentent de faire pression sur la jeune femme pour influencer son choix, la décision finale lui appartient, à elle et à elle seule, quel que soit son âge.

Qu'est-ce que l'émancipation ?

L'émancipation met fin à l'incapacité du mineur. Cela signifie qu'un adolescent devient majeur(e) avant 18 ans et qu'il acquiert quasiment les mêmes droits et devoirs que les adultes.

Est-on émancipée en devenant parent ?

Non, être mère ne veut pas dire que la jeune mineure est émancipée d’office. Il faut avoir au moins 16 ans, et qu’au moins un des deux parents fassent la demande d’émancipation auprès d’un juge des tutelles. Après audition de la jeune femme mineure, le juge prononcera ou non l’émancipation.

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Ramona, est devenu à 13 ans, l’une des plus jeunes mères de Suisse. 

http://www.tdg.ch/files/imagecache/468x312/story/ado_0.jpg

A qui s’adresser pour connaître les aides auxquelles à droit une jeune femme mineure enceinte ?

Les allocations proposées dépendent bien entendu de la situation de l’intéressée, selon qu’elle est hébergée chez ses parents, qu’elle a des revenus, qu’elle est parent isolé ou non... Pour être conseillée, on peut aller consulter gratuitement une assistante sociale de la mairie de la commune dont on dépend, et voir avec elle les aides qui peuvent être allouées. C’est la Caisse d’Allocations Familiales (CAF) qui attribue les aides. Le mieux est de faire toutes les démarches avec l’assistante sociale afin d’être guidée dans les démarches administratives nécessaires et parfois complexes. Il existe aussi des prises en charge spécifiques pour les mineures qui souhaitent garder leur grossesse, il s’agit de recherche d’un centre maternel d’hébergement par exemple.

Réponse à la question de Juliette du 11/04/2009:

La grossesse normale n’a jamais été une contre-indication aux rapports sexuels avec pénétration. Par contre en cas de grossesse avec des saignements ou s’il existe un risque d’accouchement prématuré, la pénétration est contre-indiquée. Donc, si votre grossesse se déroule sans problème particulier, vous pouvez avoir des rapports jusqu’à la fin en utilisant les positions les plus confortables pour votre femme, c’est à dire celles qui n’appuieront pas sur son ventre.

Si vous êtes tombé enceinte jeune ou que vous l'êtes actuellement, vous pouvez si vous le désirez nous adresser vos témoignages afin d'aider les adolescentes enceintes. Merci

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Commentaires
A
C'est ok. Contactes moi par e-mail
J
Bonjour, mon compagnon et moi, nous posons une question : <br /> Est ce que pendant ma grossesse je peux avoir des relations sexuelles sans risque pour le foetus?
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